Le projet d’aménagement du site de la lagune de Marchica, qui devrait créer un pôle de compétences, d’infrastructures touristiques et de développement durable et cohérent, en vue de valoriser les potentialités et les richesses naturelles de la région de l’Oriental, ne progresse pas comme prévu.
Doté d’une enveloppe budgétaire de l’ordre de 26 milliards de dirhams, dans le cadre d’une vision ambitieuse, ce gigantesque projet, dont la feuille de route et les plans ont été présentés devant le Roi Mohammed VI, est aujourd’hui sous les feux des projecteurs, soulevant des interrogations autour des retards accusés dans sa réalisation, fait remarquer le quotidien Assabah dans son édition du jeudi 10 juillet.
Parmi le lot des projets qui devraient structurer le site, le quotidien s’interroge sur le sort du boulevard du «Pont» de Marchica, qui était merveilleusement conçu pour être la meilleure avenue sur la côte méditerranéenne, avec des espaces commerciaux, des complexes de loisirs et des cours d’eau. Les mêmes interrogations sont soulevées autour des projets relatifs au village d’Arkman, au site de Boukana et à la corniche de Nador.
Apparemment, estime le quotidien, des problèmes liés au financement, au volet technique et à la question de coordination entre les différents intervenants dans les circuits du projet seraient à l’origine du retard accusé dans l’avancement des travaux.
Dans une déclaration au quotidien, Abdelhamid Akid, vice-président de la commune de Bni Ansar, dans la province de Nador, n’a pas caché sa déception quant au retard accusé dans la réalisation de ce gigantesque projet dans la région.
Enfin, les sources du quotidien imputent le retard accusé dans l’avancement des travaux, notamment à la question du financement lié aux subventions gouvernementales qui devraient être versées à l’agence Mar Chica, qui pilote les différents axes du site.








