Le ministre de l’Intérieur, Abdelouafi Laftit, en forme après une période de convalescence, a été chaleureusement accueilli par les grands électeurs et les agents de l’administration territoriale. Au cours de cette réunion, le ministre a dressé les grandes lignes d’une nouvelle feuille de route relative aux missions des walis et des gouverneurs. Selon des sources autorisées, le ministre s’est basé sur le discours royal pour élaborer cette feuille de route en envoyant des messages fermes à tous ceux qui essayeraient de la transgresser. Il a insisté tout particulièrement sur la mise en œuvre du nouveau modèle de développement qui, dit-il, est attendu impatiemment par tout le monde et notamment par les plus démunis de la nation.
Les observateurs n’excluent pas un nouveau mouvement de nominations et de mutations chez les walis et les gouverneurs et ce juste après le remaniement ministériel. Selon les mêmes sources, il existe deux orientations entre ceux qui veulent garder et promouvoir les cadres du ministère et ceux qui défendent le recrutement de nouvelles compétences en dehors de l’administration territoriale, à condition qu’elles ne soient pas affiliées à des partis politiques.
Le quotidien Assabah rapporte, dans son édition du mardi 6 août, qu’au cours de cette réunion, Laftit a mis en exergue les grands pas réalisés par le plan du ministère de l’Intérieur dans le domaine du développement des ressources humaines relatif aux agents d’autorité. Un plan réalisé en application des instructions royales, ajoute le ministre, par l’entame d’une expérience inédite permettant d’évaluer l’efficacité de l’agent d’autorité en faisant du citoyen un élément clé de ce système. Cette réunion a été l’opportunité de renouveler l’appel à tous les services du ministère à veiller aux intérêts des citoyens et à s’occuper de leurs affaires conformément aux instructions royales.
Cette rencontre a aussi été l’occasion de saluer le travail exceptionnel et l’excellent niveau de coordination entre les différents intervenants en l’occurrence les autorités territoriales, la sûreté nationale, la gendarmerie royale et les forces auxiliaires. Une coordination qui a permis de réaliser un bilan positif qui a grandement contribué au renforcement du sentiment de sécurité chez les citoyens et la préservation de la sûreté et de la sécurité du pays. D’un autre côté, l’accent a été mis sur la nécessité d’exécuter les politiques publiques en faisant le suivi des chantiers de développement pour répondre aux attentes de la population.