Minée par ses échecs successifs aussi bien l’intérieur des camps qu’à l’échelle internationale, la direction du Polisario ne se soucie même plus de tomber dans le ridicule en versant dans des mensonges de plus en plus grotesques. Ses appareils de propagande ont, sans aucun scrupule, tenté de diffuser de fausses informations sur la situation du coronavirus dans le Sahara marocain. Profitant de la liberté d’expression que le Maroc garantit aux séparatistes de l’Intérieur, les Polisariens ont essayé de semer la panique et le doute parmi les habitants de Laâyoune. C’est ainsi qu’ils ont fait circuler une rumeur selon laquelle trois ouvriers asiatiques travaillant dans le port Al Marsa, près de Laâyoune, auraient été contaminés par le coronavirus. On sait que la désinformation est le propre des Polisariens mais, cette fois, ils ont poussé le cynisme très loin.
La presse aux ordres a donc laissé entendre que, tout en sachant que les trois hommes étaient atteints par cette pandémie, les autorités marocaines les avaient laissés circuler librement parmi la population de Laâyoune. Une tentative mesquine de semer la sédition et le doute chez la population en effaçant d’un trait de plume les mesures préventives prises par le Maroc pour contrer la propagation du coronavirus. Nul n’ajoutera foi à une telle allégation, surtout pas les séquestrés de Tindouf qui ne croient plus un seul mot de cette direction aux abois. D’ailleurs, l’arroseur a été arrosé quand cette fausse information a été tournée en dérision par les internautes dans les camps de Tindouf.
Le quotidien Al Ahdath Al Maghribia rapporte, dans son édition du mercredi 18 mars, que les internautes ont comparé la situation sanitaire transparente de Laâyoune à celle des camps de Tindouf, où sévit la loi de l’omerta. Ils se sont attaqués aux rédacteurs de ces articles diffamatoires en leur rappelant que, jusqu’à présent, ils avaient brillé par leur silence et n’avaient donné aucune information sur la situation dans les camps face au coronavirus. Or, précisent-ils, ceux-ci ne disposent d’aucune barrière sanitaire pour repousser le coronavirus, que ce soit du côté algérien ou de celui des foyers de la pandémie en Espagne ou en Italie, où vivent plusieurs personnes issues des camps de Tindouf.
Ainsi, concluent les internautes, le fait de faire de cette épidémie mortelle un fonds de commerce constitue une preuve indéniable de l’échec et de la chute libre de la direction du Polisario. Une chute qui lui a fait perdre toute légitimité et toute crédibilité au sein des camps de Tindouf. La révolution numérique, qui a transpercé l’état de siège imposé aux habitants des camps, a fini par mettre à nu des mensonges débités des années durant.