«Ce partenariat doit favoriser des actions en faveur de la transition écologique et numérique et la promotion des valeurs communes, notamment en termes de sécurité et de durabilité», a souligné l’eurodéputée, lors d’une rencontre au Parlement européen sur la thématique «Coopération et commerce UE-Maroc pour un développement durable en Méditerranée».
Face au contexte actuel et aux défis auxquels le monde est confronté, le partenariat UE-Maroc ne peut pas se baser uniquement sur les échanges commerciaux, mais doit tendre vers une meilleure promotion du développement durable, de la paix et de la stabilité en Méditerranée, a indiqué Pina Picierno, qui est membre du groupe des Sociaux-démocrates au Parlement européen.
Faisant observer que durant les vingt dernières années des liens solides ont été créés et consolidés entre le Royaume et l’Europe, la vice-présidente du PE a émis le souhait de continuer ce parcours, ensemble, pour les années à venir.
De son côté, l’eurodéputé et membre du groupe du Parti populaire européen (PPE), Salini Massimiliano, a souligné que les relations avec le Maroc sont «essentielles» pour l’Union européenne, notant que le Royaume est le pays africain le plus proche culturellement de l’UE.
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«Les défis économiques, énergétiques, environnementaux et politiques qui s’imposent à nous aujourd’hui requièrent d’investir davantage en Méditerranée, notamment au Maroc», a-t-il plaidé, mettant l’accent sur la nécessité de renforcer le partenariat dans les domaines des énergies renouvelables et de l’hydrogène vert.
Selon lui, «il y a une volonté commune réelle de relever les défis actuels et d’identifier les jalons sur lesquels nous pourrons axer notre partenariat».
Organisée par la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM), en partenariat avec le Parlement européen, la rencontre, qui a exploré les opportunités de coopération étroite entre l’UE et le Maroc dans un contexte géopolitique instable, a débattu du «potentiel des relations UE-Maroc» et des opportunités de «l’intégration économique» et de la «coopération en matière d’énergies renouvelables».
Elle a vu la participation de députés européens, de parlementaires marocains, de membres de la CGEM et de son homologue BusinessEurope.