La nouvelle se répand comme un feu de brousse sur les réseaux sociaux, et suscite une déferlante de réactions toutes plus indignées les unes que les autres. "La tombe du leader socialiste Abderrahim Bouabid a fait l'objet d'actes de sabotage", annonce la Fondation baptisée du nom de cette figure iconique de l'USFP et de la gauche marocaine, dans un communiqué publié sur son site officiel et sur sa page Facebook.
Contacté lundi matin par le360, Ali Bouabid, fils du leader socialiste et président de la Fondation, était injoignable.
Dans le communiqué, la FAB indique n'avoir appris la nouvelle de la profanation que le 31 mai dernier et ce, sur les réseaux sociaux. L'acte de profanation remonterait pourtant au 3 mai dernier, selon des témoins oculaires cités sur les réseaux sociaux.
Une plainte a été déposée par la Fondation auprès des services de police de Rabat afin d'élucider les circonstances de cette profanation, et en identifier le ou les auteurs.