Un nouveau dossier crucial vient d’être sorti des cartons par le nouveau directeur général de la sûreté nationale, Abdellatif Hammouchi. Celui de la requalification des ressources humaines du corps de la police. «Révélations sur la nouvelle recette pour la « fabrication » des fonctionnaires de la police sous l’ère Hammouchi», titre Akhbar Al Yaoum, dans son édition weekend (11 et 12 juillet).
«Hammouchi demande d’achever en urgence une étude commandée par son prédécesseur Bouchaïb Rmil, sur les moyens à mettre en place pour la modification de la nature de l’Institut royal de la police de Kénitra », révèle le quotidien, précisant que «le directeur général de la sûreté nationale veut transformer cet institut de formation en académie réelle, sachant que l’institut, dans sa version actuelle, n’assure qu’une formation rapide et le plus souvent peu influente sur la performance des fonctionnaires de police, toutes catégories confondues».
Toujours selon la même source, «Hammouchi aspire à transformer l’institut de Kénitra en institution répondant aux standards des établissements de l’enseignement supérieur octroyant des certificats et des diplômes validés par le gouvernement, au terme des cursus estudiantins, voire instituer un système d’accompagnement des candidats par le biais de la formation continue». Selon cette méthodologie, poursuit Akhbar Al Yaoum, «il sera désormais possible pour les agents de police d’intégrer la formation des officiers de police laquelle était tributaire de l’obtention d’un diplôme d’études supérieures ».
D’après l’étude, un nouveau système d’enseignement sera mis en place dans cette institution instituant de nouvelles matières répondant aux nouveaux besoins et aux nouveaux développements que connaît la scène sécuritaire nationale», dévoile encore Akhbar Al Yaoum. Autrement dit, une nouvelle pierre apportée à l’édifice sécuritaire du royaume basé sur la mise à niveau de l’élément humain pour booster les prestations du corps de la police tout entier.