La justice destitue le président PAMiste de la commune de Dar Bouazza

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Revue de presseKiosque360. Le président PAMiste de la commune de Dar Bouazza, dans la région de Casablanca-Settat, vient d'être destitué de ses fonctions par la justice.

Le 31/12/2020 à 23h24

La justice confirme la destitution du président de la commune de Dar Bouazza. Sous les feux des projecteurs depuis plusieurs mois, le PAMiste Abdelkrim Choukri n’est officiellement plus président de l’une des communes les plus en vue sur le plan urbanistique de la région de Casablanca-Settat.

C’est ce que révèle Al Akhbar dans son édition du vendredi 1er janvier. La publication rapporte que le tribunal administratif de Casablanca a validé la destitution de l’ancien président avec mise en application du jugement en urgence.

Les faits remontent à début décembre lorsque le ministère de l’Intérieur a décidé de relever de ses fonctions Abdelkrim Choukri.

Cette décision fait suite à une inspection menée dans la commune qu’il préside et qui a conduit à la révélation de plusieurs dysfonctionnements. Un rapport a été transmis dans ce sens au wali de la province de Nouaceur dont relève la commune de Dar Bouazza et qui a par la suite engagé la procédure judiciaire prévue par la loi.

Le quotidien précise que la mission d’inspection a été diligentée suite à la réception de plusieurs plaintes dénonçant les agissements de l’ancien président de la commune. Sur place, les équipes de l’Intérieur ont ensuite constaté plusieurs dysfonctionnements touchant à des domaines divers relevant de sa responsabilité. Il s’agit, entre autres, de l’aménagement de la ville, de la gestion des attestations administratives, certains marchés publics attribués par la commune et la gestion des dossiers relatifs aux lotissements immobiliers.

La même source révèle également qu’un deuxième rapport, élaboré cette fois-ci par l’Inspection générale des finances, est venu conforter les remarques déjà faites sur la mauvaise gestion au sein de la commune de Dar Bouazza. Face à cela, le couperet ne pouvait que tomber sur l’ancien président qui a attendu moins d’un mois pour que la décision de sa destitution ne soit validée par la justice. On ignore cependant si des poursuites seront engagées auprès de cette dernière concernant les dossiers identifiés et qui engageaient sa responsabilité directe.

Par Fayza Senhaji
Le 31/12/2020 à 23h24