Sur son compte Twitter, Ivanka Trump, fille d’une précédente union que le président américain avait eue avec Ivana Trump, personnalité médiatique américaine d’origine tchèque, applaudit «le gouvernement marocain pour cette étape importante pour l’adoption des amendements de la loi sur les successions et apporte avec intérêt son appui à leur pleine mise en œuvre».
Ivanka Trump s’y exprime au nom de W-GDP (Women’s Global Development and Prosperity Initiative), une ONG qu’elle préside, depuis la Maison Blanche, pour la défense des causes de femmes à travers la planète.
Dans ce même tweet, la fille du président américain a également tenu à saluer le leadership dont fait preuve l’ambassadeur du royaume à Washington, Ch’rifa Lalla Joumala El Alaoui.
Le terme employé, «processus de l’égalité dans l’héritage» salué par Ivanka Trump fait allusion à trois projets de lois sur les terres collectives, dites «terres soulaliyates», adoptés juste avant la fin de la vacance du parlement. Ces textes de lois assureront l’égalité dans une répartition de l’usufruit de ces terres.
Il s’agit donc là d’une «étape importante», selon Ivanka Trump, pour l’égalité pleine et entière de l’héritage entre hommes et femmes.
Ces projets de lois sont la première étape d’une réforme très attendue, sur la base des principes de la Constitution de 2011 et tout particulièrement sur l’égalité entre hommes et femmes, dans les droits comme dans les obligations.
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Quant à un projet d’abrogation de la loi régissant les règles de succession, celui-ci avait été soulevé par la nouvelle présidente du CNDH, Amina Bouayach, qui avait consacré sa première sortie médiatique à cette question en faveur de l’équité entre hommes et femmes.
Rappelons qu’Ivanka Trump est l’épouse de Jared Kushner, lui aussi conseiller de Donald Trump.
Fin mai et le 1er août derniers, Jared Kushner s’était rendu au Maroc, dans le cadre d’une tournée qui l’avait conduit au Moyen-Orient.
A Rabat, il avait rencontré dans un premier temps le roi Mohammed VI, puis, au cours de sa seconde tournée, de hauts responsables marocains.
Donald Trump cherche en effet en ce moment à relancer un plan, dit le «deal du siècle», qu’il désire pour la résolution du conflit israélo-palestinien.