C’est une "Une" diplomatique qui vous attend en kiosque ce vendredi 30 août. Akhbar Al Yaoum met en avant la "rencontre sans précédent qui réunira vendredi et samedi les diplomates marocains du monde entier ainsi que des politiciens, des économistes et des acteurs associatifs, sous la présidence du ministère des Affaires étrangères Saâd Eddine El Othmani". "La réunion, qui se tiendra au siège du ministère de tutelle, sera l’occasion de débattre des grands dossiers de la politique extérieure du pays", poursuit le quotidien.
Akhbar Al Yaoum souligne le caractère "particulier" de cette réunion qui, "pour la première fois, fera intervenir des acteurs extérieurs à la diplomatie nationale". "Ces derniers sont appelés à apporter leur regard et expertise économique et politique quant à la stratégie extérieure du pays", ajoute le quotidien. Mais, à lire le journal, cette rencontre semble d’autant plus stratégique qu’elle sera aussi l’occasion de revenir sur le débat concernant les prérogatives gouvernementales en matière de diplomatie. Un point que ne manque d’ailleurs pas de souligner le quotidien. Et pour cause : selon le journal, "le roi est constitutionnellement le seul responsable de tout ce qui touche aux relations extérieures du pays et à sa représentation au niveau international".
Le rôle crucial des diplomates
Cependant, par-delà le débat "constitutionnel" concernant la diplomatie marocaine, c’est l’action de ces hauts diplomates que l’éditorialiste de Akhbar Al Yaoum tient à mettre en exergue. Et de conclure son édito en invitant le ministre de tutelle "à consulter les câbles de Wikileaks afin de se rendre compte du travail énorme et précis réalisé par des ambassadeurs américains à travers le monde". En témoigne le nombre de rapports publiés quotidiennement par ces diplomates, affirme l’éditorialiste.
Le travail de la diplomatie marocaine peut être certes critiquable. Mais il n’en reste pas moins que, depuis quelques années, le Maroc a su s'imposer sur l’échiquier international, tant sur le plan économique que politique. L'engagement du souverain sur le plan diplomatique est l'un des facteurs clés qui ont joué "en faveur" d’un Maroc dont les diplomates ne cessent de vanter "l’exception".