Le parti Justice et développement (PJD) ne perd pas son temps. Trois jours après le scrutin législatif qui l’a donné vainqueur avec un total de 125 sièges, la direction du parti islamiste a commencé les tractations avec ses éventuels futurs alliés.
De sources bien informées, Le360 apprend ainsi que le PJD a proposé une alliance qui inclurait les partis de l'Istqlal (PI), du Mouvement populaire (MP) et celui du Progrès et du socialisme (PPS). De toute évidence, ce dernier n'a pas d'autre choix que de s'y associer.
Ainsi, selon les mêmes sources, l’Istiqlal se serait vu proposer 8 départements ministériels en plus de la présidence de la première Chambre du Parlement. Le Mouvement populaire de Mohand Laenser hériterait quant à lui de 6 portefeuilles alors que le PPS n'aurait droit qu'à quatre, soit le même nombre de départements qu’au sein du gouvernement sortant.
Contactés par nos soins, plusieurs dirigeants de partis ont refusé de s’exprimer sur le sujet, arguant qu’il était prématuré d'en parler, surtout pour les formations qui n’ont pas encore digéré la claque du 7 octobre, le PPS et l’USFP en premier lieu.
Selon nos sources, le PJD a écarté de ses cercles d’alliance le RNI, mais aussi l’USFP malgré les multiples signes d’apaisement entre les deux formations relevés plusieurs mois avant le scrutin de vendredi dernier.
Rappelons que le Parlement, sous sa nouvelle configuration, ouvrira sa première année de cette législature vendredi prochain sous la présidence du roi Mohammed VI.
Après la cérémonie d'ouverture, une séance plénière sera dédiée à l’élection du président de la Chambre des réprésentants et du reste des instances (bureau, commissions…).