Les négociations en cours pour compléter la formation du gouvernement font du surplace. Pourtant, le chef du gouvernement a déjà reçu plus de 20 candidatures pour pourvoir les postes des quatre ministres limogés par le roi, rapporte le quotidien Al Ahdath Al Maghribia qui, dans sa livraison du jeudi 14 décembre, cite des sources de la coalition gouvernementale. Et le quotidien de noter qu'El Othmani n’est toujours pas parvenu à dénicher le bon candidat pour le portefeuille des Affaires africaines.
Citant des sources de la majorité, le journal précise que le chef du gouvernement a reçu, au terme de deux rounds de négociations, deux listes de candidats de la part des patrons du PPS, Nabil Benabdallah, et du MP, Mohand Laenser. Les deux listes comptent plus d’une vingtaine de candidats proposés par les deux partis pour remplacer, d'un côté (PPS), les ministres limogés de la Sante et de l’Urbanisme et de l’aménagement du territoire et, d'un autre, le ministre de l’Education nationale et le secrétaire d’Etat chargé de la formation professionnelle (MP).
Le quotidien souligne que les chefs des deux partis n’ont, à ce jour, reçu aucune réponse du chef du gouvernement. Aussi se préparent-ils à un troisième round de négociations pour décider des ministères dont chacun aura la charge.
En outre, ajoute Al Ahdath Al Maghribia en s’appuyant toujours sur ses sources à la coalition gouvernementale, aucun parti de la majorité ne semble avoir de candidat «idéal» pour occuper le poste de ministre chargé des Affaires africaines. En effet, hormis les candidats aux quatre postes perdus par le PPS et le MP, aucun membre de la majorité n’a proposé de candidat pour diriger ce département. Le journal explique, à ce propos, que les six partis de la coalition gouvernementale ne disposent pas d’assez d’informations sur la nature des missions du future ministre chargé des Affaires africaines, et encore moins sur les attributions de ce département. En conséquence, conclut le journal, El Othmani pourrait être amené à se tourner vers le département des Affaires étrangères pour dénicher la perle rare.