Quid de la nouvelle majorité gouvernementale. Toute la presse nationale à paraître ce lundi 22 juillet en parle. "Les négociations pour la constitution d'un nouveau gouvernement devraient prendre toute la semaine, voire même les dix prochains jours", lance Akhbar Al Yaoum."A en croire le quotidien arabophone, "quatre partis seraient concernés par ces discussions, à savoir le RNI (Rassemblement national des indépendants), l’UC (Union constitutionnelle), l’USFP (Union socialiste des forces populaires) et le PAM (Parti modernité et authenticité)".
Benkirane, qui devrait personnellement mener ces négociations, rencontrera ainsi les chefs des partis pour prendre connaissance de leur point de vue sur la situation politique, économique et sociale du pays et les informer de ce qui s’est "vraiment" passé au sein de la majorité, poursuit le journal.
"Nous n’imposerons aucune condition aux partis qui souhaitent rejoindre la majorité", soutient Mohand Laenser, ministre MPiste de l’Intérieur, à la Une de Al Ahdath Al Maghribiya. Sur Bayane Al Yaoum, on apprend que "la majorité est très optimiste quant à l’avenir de l’actuel gouvernement et à la poursuite de son mandat". Al Khabar fait part de la position du PAM qui a réaffirmé son refus de rejoindre le gouvernement Benkirane.
Ce sont donc des concertations "élargies" à échelle réduite que devrait mener le chef de l’Exécutif. "Cela est d’autant plus vrai que des partis comme le PAM et l’USFP ont d’ores et déjà manifesté leur désintérêt pour rejoindre la majorité en remplacement de l’Istiqlal", rappelle l’éditorialiste de Aujourd’hui le Maroc. "Depuis le début de cette crise politique, le RNI reste le parti favori pour rejoindre le gouvernement Benkirane. Aujourd'hui, Benkirane doit faire vite pour former sa nouvelle majorité, car comme le souligne le quotidien francophone "la perte de temps est un luxe que le pays ne peut plus se permettre".