Pour contribuer au financement de son plan de développement 2016-2020, la ville de Casablanca a contracté un crédit inédit en empruntant à la Banque mondiale environ deux milliards de dirhams.
C’est dans ce cadre que l’institution mondiale vient de verser 54 millions de dirhams à la mairie de Casablanca. Selon le quotidien Assabah, qui rapporte l’information dans son édition du week-end des 8 et 9 mai, environ 24 millions de dirhams seront affectés pour sauver différentes zones de la ville de la désertification.
Ainsi, des espaces verts seront aménagés, des fontaines seront réhabilitées ou créées, d’autres seront animées et des parcs seront réhabilités et sécurisés. Le projet s’inscrit dans le cadre de l’initiative déjà lancée pour l'amélioration du cadre de vie des habitants de la métropole. Et ce, en investissant dans «les espaces verts dans les zones envahies par le béton afin de sauver la face», font remarquer les sources du quotidien.
Le plan de développement 2016-2020 comprend douze projets dans ce sens avec un budget de 1.29 milliard de dirhams que la commune urbaine de Casablanca devait réaliser par tranche entre 2018 et 2020. Mais, fait remarquer le quotidien, la majorité des projets n’ont pas été concrétisés à cause de l’insuffisance des recettes et la crise qui secoue toujours les finances de la ville.
Ce plan de réhabilitation, rappelle le quotidien, concerne les parcs de proximité, dont les espaces verts entourant les mosquées, avec un budget de 139 millions de dirhams, la réhabilitation des parcs et les entrées principales de la ville avec une enveloppe de 30 milliards de dirhams, en plus de l’initiative d’«Un arbre par foyer» avec 150 millions de dirhams.
Ce projet avait bénéficié d’une large campagne de sensibilisation et de publicité, rappellent les sources du quotidien. Et d’ajouter que plusieurs projets prévus dans le cadre de ce plan de développement 2016-2020 n’ont pas été réalisés jusqu’à présent.
En cette fin de mandat, les responsables s’agitent afin de sauver la face en lançant des projets dans le cadre de conventions signées entre la mairie et la société de développement local (SDL) «Casablanca environnement». C’est ainsi que cette SDL lance des appels d’offres pour la réalisation des projets dont le financement sera assuré par le prêt de la Banque mondiale.