Cela a fait l’effet d’une bombe, à en croire le quotidien Al Massae dans sa livraison de ce mardi 17 mai, dans les rangs de tous ceux qui ont eu à bénéficier, d’une manière ou d’une autre, des marchés et financements de l’INDH (Initiative nationale pour le développement humain). Selon le quotidien arabophone casablancais, des consignes du ministère de l’Intérieur ont, en effet, été données aux walis et gouverneurs pour auditer les comptes de l’INDH, aussi bien à l'échelle locale que régionale. Cet audit devrait porter sur les conditions de passation des marchés, les parties qui en ont bénéficié, ainsi que sur les réalisations accomplies au niveau de chacun des chantiers attribués.
«Le ministère de l’Intérieur sera sans pitié pour les contrevenant», affirme Al Massae qui pense que des têtes pourraient tomber à l’issue des audits commandés par Mohamed Hassad. Et pour cause! L’INDH, l’un des grands chantiers du règne du roi Mohammed VI, lancé en 2005, est doté de plusieurs milliards de dirhams.Visant à atténuer les disparités sociales entre Marocains, cette initiative devait bénéficier aux plus démunis de nos concitoyens via des projets d’activités génératrices de revenus, dans le cadre d'une démarche inédite dans le Tiers-Monde.
Aujourd’hui, l’heure est au bilan. Mais aussi à la reddition des comptes vu que, dès le début, le souverain avait insisté sur la transparence comme gage de premier plan pour mener à bien ce chantier.