Gdeim Izik: une grève de la faim de 37 jours sans séquelles!

Les nervis criminels à la botte du Polisario attaquant les forces de l'ordre, le 8 novembre 2010.

Les nervis criminels à la botte du Polisario attaquant les forces de l'ordre, le 8 novembre 2010. . dr

Les détenus de droit commun liés aux événements de Gdeim Izik ont annoncé avoir suspendu une grève de la faim qui a duré 37 jours. L’Administration des prisons apporte sa version et affirme qu’aucune concession ne leur a été accordée.

Le 07/04/2016 à 09h42

Le 5 avril, le groupe d’individus impliqué dans la boucherie de Gdeim Izik et emprisonné à Salé a annoncé avoir suspendu une grève de la faim de 37 jours.

La Délégation générale de l’administration pénitentiaire et à la réinsertion (DGAPR) a diffusé ce jeudi un communiqué pour mettre les points sur les i.

Dans ce communiqué, la DGAPR affirme qu’en matière de grève de la faim, le suivi de l’état de santé des détenus en question a démontré que les concernés sont plutôt en bonne santé et ne représentent aucune des séquelles qu’on peut observer chez quelqu’un qui vient d’arrêter une grève de la faim de plus d’un mois.

En un mot comme en mille, il s’agissait d’une grève de la faim fictive pour faire pression sur les autorités.

La DGAPR explique aussi qu’aucune concession n’a été faite à ce groupe de sa part et qu’ils continueront à être traités comme le commun des prisonniers de droit commun selon les lois en vigueur.

Assassins et manipulateursC’est devenu une sorte de tradition chez le groupe de Gdeim Izik, leurs familles et leurs relais au Maroc et à l’étranger (ACAT et petits partis espagnols pro-Polisario essentiellement). A chaque fois qu’approche une importante échéance pour le dossier du Sahara, ils font tout pour attirer l’attention, demander un nouveau procès, voire carrément leur remise en liberté.

Aujourd’hui, ils jouent la même pièce de théâtre.

Le groupe de détenus de Gdeim Izik a été reconnu coupable de «constitution de bandes criminelles, violences sur des forces de l’ordre ayant entraîné la mort avec préméditation et mutilation de cadavres».

En tout, ces événements ont fait 13 morts dont 11 issus des rangs des forces de sécurité.

En février 2013, ils ont été condamnés à diverses peines de prison selon le degré d’implication de chacun d’entre eux.

Par Abdeladim Lyoussi
Le 07/04/2016 à 09h42