"Le Maroc note avec satisfaction la démarche cohérente de l’UE, conformément à ses règles internes et à la légalité internationale", a déclaré lundi à le360 une source gouvernementale sous le couvert de l'anonymat, rappelant que ces "négociations porteront, notamment, sur le renouvellement du protocole de pêche Maroc-UE, qui expirera le 14 juillet 2018".
Selon cette source, "l’adoption de ce mandat avec le soutien général de l’UE et ses Etats membres, confirme, sans équivoque, la légalité de l’inclusion du Sahara marocain dans les accords internationaux conclus, notamment avec l’UE". Le gouvernement marocain se réjouit que le mandat "conforte, également, le Royaume comme interlocuteur unique et légitime à même de conclure des accords internationaux couvrant les provinces du Sud".
A noter que cet accord de pêche présente un intérêt majeur pour l’UE. Il permet ainsi à quelque 120 navires de 11 États membres, d'opérer dans six catégories de pêche différentes. L'accord "constitue un des principaux piliers du Partenariat Maroc-UE, avec l’Accord agricole qui a vu, aussi, son contenu mis à jour et son champ d’application territorial précisé".
La source gouvernementale souligne: "après l’arrêt de la Cour de Justice de l’UE du 27 février dernier, qui a nié au "polisario" tout rôle dans les accords avec l’UE, les Etats membres de l’UE en tirent les conséquences légales et politiques, en consacrant l’unicité et l’exclusivité de la représentativité du Royaume par rapport à l’ensemble de ses populations, y compris en particulier celles des provinces du Sud".
Il s'agit d'une cuisante défaite des adversaires du Royaume puisque l'UE vient de confirmer son attachement à son partenariat avec le Maroc, notamment dans le domaine de la pêche. Les adversaires ont tenté, a-t-on noté, "par tous les moyens, de manipuler l’UE, ses Etats membres et les institutions européennes".
Ainsi, l'EU et le Maroc "entameront les négociations très prochainement, dans un esprit de partenariat constructif, inclusif et basé sur le respect mutuel et le bénéfice partagé".
La source gouvernementale conclut que "le Maroc ne ménagera aucun effort pour que la valorisation des ressources halieutiques renforce les leviers de développement économique et social de l’ensemble de ses régions, y compris les provinces du Sud".