Les crimes du Polisario, commis dans le mouroir de Tindouf, continuent et continueront de hanter les leaders des séparatistes et leurs protecteurs algériens.
Selon des sources informées, une nouvelle plainte pour génocide a été déposée le 20 juin auprès du Parquet général espagnol contre des cadres du Polisario et des gradés de l’armée algérienne. Ladite plainte a été introduite par Dahi Aguaï, lui-même ancien cadre du front et président de l’Association des portés-disparus du Polisario.
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Une semaine plus tard, soit encore le 28 juin, Dahi Aguaï a reçu une réponse sous forme d’accusé de réception, de la part du Parquet général (voir document), l’informant de la prise en considération de sa plainte par les autorités judiciaires espagnoles et que cette dernière a été transmise à l’Audience nationale qui se charge généralement de ce genre de graves affaires.
Rappelons qu’il ne s’agit pas de la première plainte du genre. Ils (et elles) sont une pléthore d’anciens habitants des camps de Tindouf à demander justice pour les graves traitements qu'ils ont subis de la main des tortionnaires du Polisario. Voire, dans plusieurs cas, des demandes pour élucider le sort de proches et parents disparus dans de mystérieuses conditions.
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C’est ainsi qu’une plainte similaire a été introduite, fin 2007 auprès de l’Audience nationale, par Dahi Aguaï et Houcine Baïda au nom de l’Association des parents des Sahraouis victimes de la répression dans les camps de Tindouf, ainsi que par Ramdane Messaoud, au nom de l’Association sahraouie de défense des droits de l’Homme, et par Saâdani Maalainine, ex-déportée à Cuba par le Polisario.
Cette dernière affaire est en instruction jusqu’au mois de juin 2020, délai que s’était fixée la justice espagnole pour trancher.
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