Mohamed Hassad, ministre de l'Education nationale, de la formation professionnelle, de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique, démarre sur les chapeaux de roues son mandat à la tête de ce grand département. Il s'attaque ainsi, notamment, au volet des permutations, une question qui donne des insomnies aux enseignants et surtout aux couples.
Al Ahdath rapporte, dans son édition de ce lundi 29 mai, que l’ancien ministre de l’Intérieur a promis que le taux de rapprochement des conjoints atteindrait, durant cette année scolaire, 98% pour le primaire et 89% pour l’ensemble des cycles. Sous le titre «Hassad réunit les couples sous un même toit», le quotidien explique que cette démarche, élargie à un plus grand nombre d’enseignants, vise à garantir leur stabilité psychique et sociale.
Mais toute l’opération des permutations des enseignants n’est pas du goût des premiers concernés et de leurs syndicats les plus représentatifs. Et c’est à cet aspect que s’intéresse Al Massae. «Hassad piège 20.000 fonctionnaires dans des permutations avec sursis», titre la publication qui donne la parole aux syndicalistes. Ces derniers accusent le ministre de vouloir affecter plus de postes aux académies et placer les contractuels dans les établissements scolaires. Mais, ce qui agace le plus les syndicats, c' est cette circulaire datée du 27 avril qui insiste sur la nomination de nouvelles recrues à une fonction et non au niveau d'une province ou d'une région.Les syndicalistes attendent donc une nouvelle rencontre avec Mohamed Hassad pour avoir plus de clarifications.
Vendredi dernier, le ministre avait indiqué que son département avait opté pour des permutations selon trois étapes: un mouvement national de permutation élargi entre les directions provinciales, un mouvement de permutation entre les directions provinciales au sein de la même région et, enfin, des permutations au sein des directions provinciales.