La crise née autour de l’enseignement des matières scientifiques et techniques en langues étrangères au Maroc n’est désormais plus qu’un lointain souvenir. Réunis autour du président de la Chambre des représentants, Habib El Malki, les chefs des différents groupes de la majorité sont parvenus, hier lundi 25 mars au soir, à un accord. C’est ce que nous apprend, Mohamed Moubdii, coordinateur de la majorité et chef du groupe du Mouvement populaire à la première chambre du parlement.
Le Parti Justice et Développement a fini par lâcher du lest, et la réforme est désormais acceptée par tous.
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Ainsi, et conformément à la Constitution, le chef du gouvernement entend signer, jeudi prochain en Conseil de gouvernement, un décret pour convoquer une session extraordinaire du Parlement, soit bien avant le 15 avril, date du démarrage de la session du printemps, pour enclencher cette réforme. Selon la loi suprême, le chef du gouvernement a toute latitude de convoquer une session extraordinaire, à condition qu’un ordre du jour prédéfini soit établi.
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La réunion d’hier, indique notre source, s’est déroulée dans un climat serein. Cette décision, quant à elle, est qualifiée d’"excellente" et permettra de dépasser les calculs politiques pour enfin ouvrir la voie à un changement dont l’enjeu n’est autre que l’avenir de la jeunesse marocaine.
Un juste retour des choses, donc, et tout est bien qui finit bien.