La rupture entre gouvernement et enseignants-stagiaires est consommée. Après le rejet de ces derniers des propositions visant leur recrutement en deux temps, le gouvernement a décidé de faire appel à des forces sécuritaires pour maintenir l’ordre dans les centres de formation. C’est ce que rapporte le quotidien Akhbar Al Yaoum, dans son édition de ce week-end des 26 et 27 mars.
D’après le journal, le gouvernement a proposé de recruter 7.000 enseignants lors du concours d’août prochain et 3.000 autres après le concours de décembre 2016. Un responsable gouvernemental a affirmé que «pour sortir de cette crise, le gouvernement compte faire appel aux enseignants-stagiaires qui n’ont pas arrêté de suivre les cours au niveau des centres d’éducation et de formation. Il s’agit là de plusieurs milliers d’enseignants-stagiaires qui seront donc recrutés juste après le concours fixé à la prochaine rentrée scolaire».
La même source d’Akhbar Al Yaoum a également souligné qu’à partir de la semaine prochaine, le gouvernement devra sécuriser les centres d’éducation et de formation afin que les enseignants stagiaires qui veulent continuer à suivre les cours puissent le faire tranquillement. Ainsi, des forces de l’ordre seront mobilisées afin d’assurer la sécurité au sein des centres de formation.
En ce qui concerne les rumeurs concernant une année blanche, le responsable gouvernemental a affirmé au journal que c’est une hypothèse qui n’a pas du tout été prise en compte. Akhbar Al Yaoum affirme que les cinq centrales syndicales avaient déjà présenté leurs propositions au ministère de l’Education nationale pour sortir de la crise. Les syndicats ont, grosso modo, suggéré la création de postes budgétaires exceptionnels par arrêté ministériel.