"La réunion regroupera des représentants de tous les départements ministériels, les élus de la ville, les chefs de la police et de la gendarmerie ainsi que le parquet de la wilaya de Rabat", a indiqué une source proche de ce dossier.
La feuille de route compte inclure de nouvelles décisions, dont des mesures coercitives contre des mafias qui font trafic de ce phénomène de société.
Le cas de Rabat servira de modèle pour les autres villes du Maroc, puis pourra s'étendre à d'autres pays d'Afrique.
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Alors que ce phénomène est notoirement connu, notons qu'en 2018, ni le parquet de Rabat, ni aucune instance similaire dans toute autre ville du royaume, n'a entamé de poursuites contre des réseaux impliqués dans le trafic d'enfants des rues.
"On doit dynamiser les poursuites judiciaires sur la base du code de la famille également", indique notre source.
Cette réunion dans la capitale du royaume fait suite à un message adressé en novembre dernier par le roi Mohammed VI aux participants du huitième sommet Africités à Marrakech, à l'occasion de la mise en place de la "Campagne des villes africaines sans enfants en situation de rue".
Ce message, lu par la princesse Lalla Meryem, Présidente de l'Observatoire National des droits de l'enfant, a évoqué cette initiative pilote au Maroc: "Rabat ville sans enfants dans les rues".
"Sur les 120 millions d’enfants des rues dans le monde, il en est plus de 30 millions qui survivent dans notre continent", avait indiqué le roi Mohammed VI, dans ce message lu par la princesse Lalla Meryem.