Trois cellules démantelées et 15 personnes affiliées au groupe jihadiste Etat islamique (EI) arrêtées. Tel est le bilan de la lutte antiterroriste au Maroc en 2021, présenté par le ministre de l’Intérieur, Abdelouafi Laftit, lors d'une réunion de la Commission de l’Intérieur et des collectivités territoriales à la Chambre des représentants dédiée à la présentation de son budget sectoriel.
Dans un rapport distribué aux membres de la commission, le ministre de l'Intérieur, Abdelouafi Laftit, dresse un bilan de la lutte antiterroriste au Maroc. Le document rapporte ainsi qu’en 2021, le Bureau central d’investigations judiciaires (BCIJ), sur la base de renseignements précis fournis par la Direction générale de la surveillance du territoire (DGST), a réussi à démanteler trois cellules et à interpeller 15 personnes affiliées à Daech. Ce qui a permis de mettre en échec plusieurs projets terroristes et extrémistes imminents.
Ces chiffres enregistrés depuis le début de l’année sont largement inférieurs au bilan de l’année 2020, compare Al Ahdath Al Maghribia dans sa livraison du 5 novembre. C’est qu’en 2020, le BCIJ a réussi à démanteler 7 cellules terroristes et à interpeller 50 présumés terroristes. D’après le quotidien, cette baisse de projets extrémistes traduit la vigilance et l’intervention proactive des services marocains face aux menaces terroristes qui guettent en permanence le Royaume.
Selon le quotidien, ce nouveau constat est une preuve, s’il en fallait une, que l’expérience marocaine dans le domaine sécuritaire a permis de réaliser des succès importants, à la faveur du professionnalisme des services sécuritaires, reconnu tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du Royaume. Ces services continuent de déployer leurs efforts pour lutter contre les organisations terroristes et neutraliser les dangers qui guettent la sûreté du Royaume et la sécurité des citoyennes et citoyens.
Toujours selon le rapport du ministre de l'Intérieur Abdelouafi Laftit, ces cellules terroristes envisageaient de commettre des opérations d’explosion à distance devant des sièges et des personnalités sécuritaires, ainsi que des lieux publics accueillant des citoyens marocains et étrangers. Le même document relève que le retour des combattants au Maroc demeure l’un des plus grands défis qui attendent le Royaume. Ces derniers, selon le rapport, cherchent tant bien que mal à s’infiltrer dans leur pays d’origine en vue d’y commettre un attentat