Le PJD a entamé la campagne électorale pour les élections partielles en forçant la dose et ce en tentant d’exploiter le drame de Mouhcine Fikri, broyé par un camion-benne à ordures en 2016 à Al Hoceima.
Le quotidien Assabah rapporte, dans son édition du mercredi 13 juillet, que cette campagne, qui a commencé le 8 juillet pour durer jusqu’au 20 du même mois, est conduite par le secrétaire général du parti, Abdelilah Benkirane. Comme tous les autres partis en lice le PJD conserve le même candidat en l’occurrence Nabil Andaloussi qui avait contesté les résultats des élections précédentes en évoquant des «violations enregistrées durant l’opération électorale du 8 septembre 2021».
Au moment où la campagne électorale dans la province d’Al Hoceima demeure encore timide, le PJD a lancé des attaques contre certains candidats qu’ils accusent de corrompre des citoyens en exploitant leur situation de précarité et de pauvreté. Des accusations qui ont été proférées quelques heures avant l’arrivée d’Abdelilah Benkirane, à Al Hoceima pour encadrer des meetings dans un premier examen depuis son retour à la tête du parti après la défaite de 2021.
Assabah souligne que cette campagne a commencé sur le site du parti par un message du père de Mouhcine Fikri qui a appelé les habitants d’Al Hoceima à voter pour la liste du PJD dans les élections partielles qui auront lieu le jeudi 21 juillet. «Je suis convaincu par le sérieux des candidats de cette liste et la crédibilité de leur militantisme pour défendre les intérêts des habitants de la région. J’apprécie particulièrement la tête de liste, Nabil Andaloussi, connu par ses interventions, lors du mandat précèdent, à la chambre des conseillers en défendant les dossiers de la région et de la nation», souligne Fikri.
Le PJD, autant que les autres partis qui se présentent à ces élections, craint que les électeurs soient davantage réticents à se rendre aux urnes sachant que le taux de participation lors du scrutin du 8 septembre n'avait pas dépassé pas les 50%. Les formations politiques s’attendent à une participation encore plus faible car les élections partielles se déroulent pendant la période estivale et coïncident, en outre, avec l’Aïd Al Adha où beaucoup de citoyens sont en vacances.