Selon Susskind, qui conduit une délégation de sept députées belges venues coacher les jeunes candidates pour les prochains scrutins, "les femmes sont confrontées à plusieurs problèmes liés notamment à la mentalité et aux stéréotypes qui entravent le partage des responsabilités entre hommes et femmes".
"Ce n’est pas facile pour les femmes de défendre leurs droits. Il faut un changement de mentalité", a-t-elle souligné lors d'une rencontre avec des candidates de la métropole, se disant "optimiste" quant à la détermination des femmes marocaines à réussir leur mission et s’impliquer davantage dans la gestion des affaires locales et régionales. Pour la politicienne bruxelloise, un travail important doit être accompli pour que les femmes et les hommes puissent travailler ensemble au service de la société.
Pour rappel, ces députées belges de la région de Bruxelles-Capitale, se trouvent depuis le 26 août au Maroc pour accompagner de jeunes candidates aux élections du 4 septembre prochain. Cette action intitulée "Femmes leaders de demain" a pour objectif de les coacher et de leur donner des outils pour se préparer et mieux défendre leurs candidatures à ces élections.
Il s'agit d'apporter à ces jeunes femmes, dont la plupart se présentent pour la première fois, l'expérience d'élues locales et régionales belges, afin de leur permettre d'être mieux préparées à faire face aux défis auxquels elles sont confrontées et de pouvoir mieux faire entendre leurs voix et celles des femmes dans leur communauté.
Organisé par l'association Actions en Méditerranée, avec le soutien notamment du Conseil national des Droits de l'Homme (CNDH), de la Fédération Wallonie-Bruxelles (FWB) et de l'Association démocratique des Femmes du Maroc, ce projet fait suite au succès d'une première action du genre menée durant quatorze mois avec de jeunes femmes marocaines, tunisiennes, algériennes et belges à l'occasion des élections de mai 2014 en Belgique.
