L’Exécutif a dressé une liste plafonnant les dépenses individuelles et sectorielles pour chaque candidat et pour chaque scrutin électoral. Selon l’un de ces cinq décrets, tout candidat à l'élection à la Chambre des conseillers doit réserver à sa campagne électorale un plafond ne dépassant pas les 300.000 dirhams. Il doit également se doter d'une comptabilité, à l'instar des partis politiques, et des preuves témoignant de l'origine des fonds et des détails relatifs aux dépenses.
Les autorités compétentes et le pouvoir judiciaire veilleront à l'application stricte de ce processus. Un candidat aux communales a droit à un plafond de dépenses fixé à 50.000 dirhams. Concernant les collectivités locales, les dépenses ont été plafonnées à 60.000 dirhams, alors que pour les élections régionales, le maximum du financement de la campagne électorale a été fixé à 150.000 dirhams.
«Nous allons verrouiller le mécanisme de financement pour barrer la route aux financements illicites qui risquent de porter atteinte au processus électoral», a souligné le ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement, Mustapha El Khalfi.