Des centaines d’associations ont appelé les responsables concernés à permettre aux personnes à besoins spécifiques une participation accrue dans la vie politique. Le quotidien Al Massae rapporte, dans son édition du vendredi 12 mars, que ces ONG plaident pour un quota réservé à cette catégorie de personnes au Parlement et dans les collectivités locales. Une coalition de ces associations a, lors d’un séminaire organisé mercredi dernier, critiqué le contenu des lois organiques relatives aux prochaines élections dont les dispositions ne permettent pas à cette catégorie d’accéder aux institutions élues.
La coalition a du coup appelé le gouvernement, le Parlement et les partis politiques à permettre aux personnes en situation de handicap de participer, d’une manière effective, à la vie politique. Les ONG regrettent l’absence de toute représentation de cette catégorie aussi bien dans les élections parlementaires que communales. Par conséquent, elles ont présenté une batterie de propositions qui permettent aux personnes aux besoins spécifiques de participer aux prochaines échéances électorales.
Le quotidien Al Massae rapporte que pour ce faire, ces ONG estiment qu’il faut inciter les partis politiques à adhérer à cette opération tout en encourageant cette catégorie à s’investir dans la vie politique. Du coup, la coalition a proposé de réserver un quota aux personnes aux besoins spécifiques pour qu’elles obtiennent des sièges dans les deux chambres parlementaires ainsi que dans les communes. Au cours de ce séminaire, les participants ont demandé à ce que le code électoral inclue une disposition qui facilite l’accès de ces personnes à toutes les étapes de l’opération électorale en tant que candidats et électeurs.
Ils réclament, en outre, la possibilité d’accéder aux données, de présenter des candidatures et de participer aux campagnes électorales. Encore faut-il, ajoutent-ils, que l’on tienne compte de l’état de santé des personnes en situation de handicap et que l’on facilite l’opération de vote en optant pour un scrutin alternatif. Sans oublier, bien sûr, de faciliter la participation à la campagne électorale et la possibilité d’user des médias audiovisuels conformément aux lois en vigueur, conclut la coalition des ONG des personnes en situation de handicap.