Le Rassemblement national des Indépendants (RNI) a bien remporté les élections du 8 septembre, mais c’est un partisan du PAM qui est le champion national de ces élections. Hicham Mhajri est, en effet, le candidat qui s’est le plus distingué à l’échelle nationale.
Comme le rapporte Assabah dans son édition du vendredi 10 septembre, Hicham Mhajri a obtenu plus de 51.600 voix dans la province de Chichaoua où il s’est présenté. Il est le candidat qui a obtenu le plus de votes dans tout le royaume, battant même le record national grâce à ce score.
L’ancien président de la Commission de l’Intérieur au Parlement n’a pas obtenu ce résultat par hasard. Le journal explique dans ce sens que le pamiste a été particulièrement actif lors de son précédent mandat, mettant au goût du jour certains scandales qui ont fortement impacté ses concurrents, notamment du PJD, comme dans le cas du fameux dossier des médicaments. Il a également été une figure marquante de l’ancienne législature, s’activant fortement pour décrocher des partenariats avec des secteurs gouvernementaux afin de contribuer au développement de la province de Chichaoua.
Assabah souligne, par ailleurs, que Hicham Mhajri est finalement celui qui a le plus souffert de la réforme du quotient électoral. En revanche, il a été de ceux qui ont profité de la hausse du nombre de participants à ces législatives, ce qui expliquerait d’ailleurs son record. Dans la province où il a été élu, on note en effet une hausse sensible du taux de participation qui a dépassé les 72%.
Aujourd’hui, il se place clairement comme un candidat potentiel pour un portefeuille dans le prochain gouvernement, si son parti décide bien sûr d’y participer.
Par ailleurs, le journal ne tarit pas d’éloge quand il s’agit de qualifier les liens de Hicham Mhajri avec sa province. Celui que beaucoup surnomment «Weld Chichaoua» (le fils de Chichaoua) fait, selon Assabah, partie de ces rares députés que l’on voit se battre corps et âme sous la coupole pour défendre la circonscription qu’il représente. Au sein de la Commission parlementaire qu’il présidait, on lui reconnaît également un travail acharné. Quoi de plus normal finalement que de le voir survoler ces élections, au point de reléguer son poursuivant de plus de 30.000 voix… Rien que cela!