El Malki au perchoir: la mission de Benkirane se complique

Habib El Malki, président de la Chambre des représentants.

Habib El Malki, président de la Chambre des représentants. . DR

Revue de presseKiosque360. L’élection du l’USFPiste Habib El Malki à la présidence de la Chambre des représentants risque de compliquer davantage la mission du chef de gouvernement désigné, Abdelilah Benkirane, pour la formation d'une coalition gouvernementale.

Le 16/01/2017 à 20h34

C’est fait! L’institution législative a été mise en place avant la formation de l’Exécutif. Et c’est le président de la commission administrative de l’Union socialiste des forces populaires (USFP), Habib El Malki, qui a été élu, lundi, à la présidence de la Chambre des représentants pour une durée de deux ans et demi.

El Malki a été soutenu par le Rassemblement national des indépendants (RNI, 37 voix), le Parti Authenticité et modernité (PAM, 102 voix), le Mouvement populaire (MP, 27 voix), l’Union constitutionnelle (UC, 19 voix) et, bien sûr, par son parti (USFP, 20 voix).

En revanche, le Parti de la Justice et du développement (PJD) a préféré voter blanc, alors que les députés du Parti de l’Istiqlal ont tout bonnement boycotté la séance plénière.

Selon le quotidien Akhbar Al Yaoum, qui revient sur cette élection dans son édition de ce mardi 17 janvier, le parti de la Lampe, qui n’a présenté aucun candidat au perchoir, aurait opté pour le vote blanc pour laisser ouverte la porte des tractations en vue de la formation d'une coalition gouvernementale. Ainsi, le chef de gouvernement désigné compterait sur le soutien des députés du parti de la Rose, sans pour autant envisager de rallier l’USFP au futur gouvernement, fait remarquer le quotidien.

Par Mohamed Younsi
Le 16/01/2017 à 20h34