Le contenu du rapport du Département d’Etat américain sur la situation des Droits de l’Homme au Maroc fait grincer des dents l’Association des femmes magistrats du royaume.
Dans un communiqué, dont copie est parvenue à Le360, les femmes juges du Maroc estiment que le contenu de ce rapport, rendu public à la mi-avril, est une tentative de remettre en cause toutes les réalisations accomplies par le royaume depuis plusieurs années et surtout depuis l’adoption de la Constitution du 1er juillet 2011 qui consacre l’indépendance du pouvoir judiciaire.
L’Association, présidée par Me Aicha Naciri, s’interroge sur le pourquoi de tant d’omissions de la part du Département d’Etat US: l’installation de Diwan Al Madhalim, institution remplacée par le Médiateur du royaume, la mise en place du CNDH et d’autres institutions de gouvernance.
Mais ce qui semble agacer le plus l’ONG des femmes magistrats, c'est le flot d’accusations, non fondées selon cette association, portées contre les juges du Maroc. Des accusations qualifiées de «gratuites» et qui ne prennent pas en compte l’évolution constatée et saluée partout dans le monde.
L’Association des femmes magistrats, en plus de ce communiqué dénonciateur du parti pris des rédacteurs du rapport du Département d’Etat, dit préparer d’autres initiatives pour contrer cette campagne de dénigrement contre le pouvoir judiciaire au Maroc.