Le projet de loi qui fixera les conditions et les modalités d’exercice du droit de grève devait être examiné lors d’une réunion de la commission des secteurs sociaux à la chambre des représentants, initialement prévue pour demain, mercredi 16 septembre, en présence du ministre du Travail, Mohamed Amekraz.
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Aux dernières nouvelles, le gouvernement aurait demandé le report de la présentation de ce texte que prévu par les dispositions de la Constitution de 2011, un texte de loi, toujours en projet, auquel les organisations syndicales s’opposent.
Dans un communiqué diffusé hier soir, à l’issue d’une réunion de son secrétariat national, l’Union Marocaine du Travail (UMT) dénonce «une tentative flagrante d'exploitation de la pandémie pour éliminer les droits et les acquis de la classe ouvrière au lieu de les protéger».
L’UMT appelle purement et simplement à un «retrait» de ce projet de loi, qualifié de «sinistre», lequel, selon la centrale syndicale dirigée par Miloudi Moukharik, doit d’abord faire l’objet de concertations dans le cadre d’un dialogue social tripartite, entre les différents syndicats, le gouvernement, et le patronat, représenté par la CGEM.