Drame des réfugiés syriens: Alger persiste et signe

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Revue de presseKiosque360. Les réfugiés syriens expulsés par Alger vers les frontières maroco-algériennes vivent dans des conditions déplorables. Les organisations humanitaires, qui imputent la responsabilité de ce drame à l'Algérie, appellent à intervenir pour leur porter secours.

Le 01/05/2017 à 19h57

L’Algérie continue de violer impunément les droits humains. En effet, après avoir expulsé des réfugiés syriens vers ses frontières avec le Maroc, l’Algérie a fermé tous les canaux de coopération aptes à porter secours à ces migrants qui vivent depuis plusieurs jours dans des conditions déplorables. La plupart voient, en effet, leur état se dégrader rapidement et les risques de maladies contagieuses s’accroissent, surtout pour les bébés et leurs mères.

Le quotidien Akhbar Al Yaoum, dans son édition de ce mardi 2 mai, affirme ainsi que la situation de ces immigrés syriens est on ne peut plus inquiétante. Chose qui a poussé des ONG de défense des immigrés à monter au créneau pour appeler les instances internationales à intervenir pour sauver ces vies humaines. Mais leurs appels se heurtent à l’entêtement des autorités algériennes et à leur obstination à nuire à l’image du Maroc.

Il faut dire que l’Algérie n’en est pas à sa première manipulation du genre, puisqu'elle avait déjà exploité le drame des réfugiés à des fins inavouées. Il y a quelques mois, Alger avait expulsé manu militari plus de 3.000 ressortissants subsahariens vers ses frontières avec le Niger. Plus grave encore, pour justifier son agissement immoral et inhumain, le pouvoir algérien avait accusé ces ressortissants subsahariens d’être porteurs du virus du Sida. Ainsi, même des bébés, des femmes enceintes et des personnes à la santé fragile avaient été violemment conduites aux frontières avec le Niger, ce qui constitue une violation flagrante des règles de bon voisinage, du principe de respect de la dignité humaine, des droits des immigrés et des conventions internationales.

Aujourd’hui, c’est le Maroc qui est visé par les agissements immoraux des décideurs algériens. 

Par Mohamed Younsi
Le 01/05/2017 à 19h57