Cette date-anniversaire de la Marche Verte, 6 novembre, constitue un motif de fierté pour tous les Marocains, de Tanger à Lagouira. Une occasion renouvelée de marquer une admiration commune pour ce coup de génie signé du grand roi Hassan II, mais aussi pour ce courage inféodé aux Marocains qui, armés de leur seule foi, ont réussi à récupérer leur Sahara en ce glorieux 6 novembre 1975.
L’accomplissement de cet acte audacieux, qui inspire joie et fierté à tous les Marocains, ne saurait nous empêcher de rappeler la lâcheté avec laquelle il a été «affronté» à l’autre bout de la frontière. Le 18 décembre 1975, le colonel Houari Boumediene, devenu président après avoir renversé Ben Bella, expulse manu militari pas moins de 350.000 civils marocains sans défense, qui plus était un jour de fête musulmane (Aïd Al-Adha).
Quarante ans après, les victimes dont le seul «délit» était d’être Marocains, là où il ne fait pas bon de l’être, portent toujours les séquelles de cet acte d’une cruauté sans faille accompli par un militaire qui ne jurait que par la haine, arme des lâches par excellence, avec la complicité coupable de son ex-ministre des Affaires étrangères, actuel président de l’Algérie, Abdelaziz Bouteflika.
L’actuel locataire du Palais El Mouradia, aujourd’hui claquemuré dans sa résidence médicalisée à Zeralda, à Alger, continue de se dérober à ses responsabilités, pariant vainement sur le temps pour faire oublier ce crime contre des familles marocaines innocentes expropriées, intimidées et expulsées par des soldats algériens «éduqués» à la haine du Marocain.
Mais une chose est sûre! L’Histoire ne pardonne pas et retiendra éternellement ce crime qui restera une tache noire sur le front de l’Algérie.