La polémique repart de plus belle autour de la santé mentale du chef de l’Etat algérien, en proie à un fâcheux AVC (Accident vasculaire cérébral) diagnostiqué en 2011 à l’hôpital parisien du Val-de-grâce. «Lorsque le président algérien s’inquiète de l’absence d’un général qu’il a lui-même écarté, son entourage s’inquiète», dévoile le site français d’information en continu, Mondafrique.
«Il y a plus d’une semaine, Abdelaziz Bouteflika s’est réveillé brusquement pour demander des nouvelles de l’ex-chef de la garde présidentielle, le général-major Djamel Kebal Medjdoub », relate le site de Nicolas beau, sur la foi de «sources fréquentant assidûment ce lieu de pouvoir».
«Où est Medjdoub? Cela fait longtemps que je ne le vois plus! Pourquoi il ne me rend pas visite ?», a rouspété un «Bouteflika déstabilisé» selon son entourage.
Une question qui n’avait pas lieu d’être posée, pour la simple raison que l’intéressé, le général Mejdoub, avait été limogé par Bouteflika lui-même, suite à l’incident de tirs ayant éclaté l’été dernier entre généraux rivaux au cœur même de la résidence médicalisée du président, située à proximité d’Alger.
A cette occasion, les proches du président algérien avaient évoqué une «tentative d’assassinat». Le général Djamel Kehal Medjoub avait été placé sous contrôle judiciaire dans les semaines qui ont suivi son limogeage.
L’ex-chef de la garde présidentielle avait payé cet incident de son poste mais aussi de sa liberté. Et sa descente aux enfers était principalement due à sa proximité de l’ex-chef du Département du renseignement et de la sécurité, Mohamed Lamine Mediene, dit «Tewfik».
Seulement voilà, cette leçon si gravissime soit-elle ne semble avoir été retenue par le chef de l’Etat algérien dont les capacités intellectuelles ont fait l’objet d’une virulente controverse l’été dernier au point que dix-neuf personnalités algériennes, dont la SG du Parti des travailleurs (PT), Louisa Hanoune, avaient demandé à le rencontrer pour s’assurer de son état mental.
Cet état mental chancelant devrait amener à s’interroger, en toute légitimité, sur la paternité des dernières décisions prises en nom de Bouteflika, entre autres le démantèlement du Département du renseignement et de la sécurité (DRS).