"Danielgate" : Le Roi met les points sur les "i"

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Le Cabinet royal a rendu public, ce samedi soir, un communiqué au sujet de la grâce du pédophile espagnol Daniel Galvan.

Le 03/08/2013 à 22h11, mis à jour le 04/08/2013 à 01h50

Le cabinet royal a indiqué dans un communiqué publié, samedi soir, que le roi Mohammed VI "n’a jamais été informé de quelque manière que ce soit et à aucun moment de la gravité des crimes pour lesquels le dénommé Daniel a été condamné", annonçant ainsi que l’ouverture d’une enquête "approfondie soit diligentée" afin de "déterminer les responsabilités et les points de défaillances" dans l’affaire du violeur qui a bénéficié de la grâce royale.

Le texte intégral du communiqué du Cabinet royal

"A la suite de la libération, ces derniers jours, du dénommé Daniel Galvan Fina de Nationalité espagnole, condamné par la justice marocaine, le cabinet royal tient à apporter à la connaissance de l'Opinion publique les éléments d'information et les précisions suivants:

1. Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu L'assiste n'a jamais été informé, de quelque manière que ce soit et à aucun moment, de la gravité des crimes abjects pour lesquels l'intéressé a été condamné.

2. Il est évident que jamais le Souverain n'aurait consenti à ce que Daniel Galvan Fina puisse arrêter de purger sa peine, au regard de l'atrocité des crimes monstrueux dont il a été reconnu coupable.

3. Sa Majesté le Roi, en tant que premier protecteur des droits des victimes, de surcroît enfants, et de leurs familles, ne ménagera aucun effort pour continuer à les entourer de sa sollicitude. L'ensemble de l'action royale démontre à l'évidence, l'attachement du Souverain aux immuables valeurs morales, à la centralité de la promotion des Droits de l'Homme et de la protection de l'enfance ainsi qu'à la défense de la société marocaine contre toute atteinte et actions condamnables par la conscience humaine.

Pour toutes ces considérations, Sa Majesté le Roi a décidé, dès qu'il a été informé des éléments du dossier, qu'une enquête approfondie soit diligentée en vue de déterminer les responsabilités et les points de défaillance qui ont pu mener à cette regrettable libération et d'identifier le ou les responsables de cette négligence afin de prendre les sanctions nécessaires. Les instructions seront également données au ministre de la justice afin de proposer des mesures de nature à verrouiller les conditions d'octroi de la grâce à ses différentes étapes"

Par Le360
Le 03/08/2013 à 22h11, mis à jour le 04/08/2013 à 01h50