Le gouvernement continue d’essuyer les critiques concernant sa gestion du lancement de la campagne de vaccination contre la Covid-19. Aujourd’hui, c’est le Parti du progrès et du socialisme (PPS) qui monte au créneau pour dénoncer le retard pris pour lancer cette opération pourtant stratégique dans le cadre de la gestion de la pandémie.
Dans son édition du vendredi 8 janvier, Al Massae écrit que le parti du Livre appelle l’Exécutif à plus de transparence et de clarté dans sa communication avec les Marocains au sujet de la campagne de vaccination. Ses leaders, réunis dans le cadre d’une session ordinaire, ont insisté sur la nécessité de tenir les citoyens informés du déroulement des préparatifs et, surtout, de leur expliquer le retard pris dans le lancement de la campagne.
Pour rappel, les premières annonces fixaient le démarrage de l’opération de vaccination au mois de décembre dernier. La première semaine de la nouvelle année est déjà finie alors que les vaccinations n’ont pas encore démarré. Pire encore, aucune visibilité n’est désormais donnée sur la date effective du lancement.
Comme le rapporte Al Massae, le bureau politique du PPS considère qu’il est primordial de réunir l’ensemble des conditions pour la réussite de la campagne de vaccination. Pour cela, il faut gagner la confiance des Marocains pour les faire adhérer en masse. Or, le retard accusé, en plus du manque de visibilité, risque bien d’ébranler cette confiance.
Sur un autre registre, les leaders du PPS se sont également arrêtés sur la situation socio-économique de la population, notamment due à ce contexte particulier imposé par la pandémie de Covid-19 depuis près d’un an. Pour le parti, le risque d’une aggravation d’une situation déjà difficile est bien réel, ce qui impose au gouvernement El Othmani de prendre des mesures urgentes pour donner un coup de pouce au pouvoir d’achat des ménages. De même, il est important de soutenir les entreprises afin de relancer la dynamique de l’emploi.
Enfin, Al Massae ajoute que le parti du Livre appelle également les pouvoirs publics à accorder une attention particulière aux zones reculées, réputées pour être sensiblement touchées par les conditions climatiques que connaît actuellement le pays.