"Le secrétariat général du PJD a rejeté cette demande de Driss El Azami, qui reste toujours à son poste", a fait savoir un responsable du bureau politique du Parti de la Justice et du Développement.
Driss El Azami El Idrissi, un des leaders du PJD, avait démissionné de la présidence du groupe parlementaire islamiste, sur fond de tension entre les opposants au projet de loi-cadre (51.17) sur la réforme de l'enseignement, tout particulièrement l'article concernant les langues étrangères.
Ce front de l'opposition à ce projet de loi était conduit par Abdelilah Benkirane et quelques réfractaires à cette réforme.
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Driss El Azami El Idrissi avait démissionné juste après une sortie fracassante de Benkirane dénonçant les membres du groupe parlementaire du PJD, auxquels il a reproché de n'avoir pu bloquer les articles concernés, portant sur l'apprentissage des langues scientifiques en langues étrangères.
Depuis lors, le courant porté par Abdelilah Benkirane a faibli, puisque le PJD a voté au sein des deux chambres du Parlement en faveur de ce texte de loi.
