Il ne s’agit sûrement pas d’une coïncidence, même si la riposte vient d’un élu issu des rang du parti que dirige Nabil Mounib, le Parti socialiste unifié (PSU, principale composante de la FGD).
Nabila Mounib avait déclaré récemment que l’apparition du coronavirus était un complot, que le remède était prêt depuis longtemps et qu’il s’agissait, en fait, d’un grand «coup» commercial. La patronne des gauchistes du PSU a été amplement moquée sur les réseaux sociaux, mais l’une des réponses les plus cinglantes à son «délire» est venue, de manière solennelle, de son camarade le député Omar Balafrej.
Ce lundi 2 mars, le jeune élu a adressé une question écrite à Saâd Eddine El Othmani pour lui demander quelles étaient les mesures prises par le gouvernement pour faire face aux déclarations farfelues et anti-scientifiques auxquelles on a droit quand on se retrouve face à un phénomène comme l’épidémie du coronavirus.
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Pour Omar Balafrej, la culture du complot influence négativement les relations entre la société et les institutions scientifiques. L’élu de gauche appelle le chef de l’Exécutif à la mise en place de politiques publiques globales pour encourager la pensée rationnelle et le sens critique dans la société.
Selon Omar Balafrej, cela devrait passer par une révision des manuels scolaires et la recherche scientifique sérieuse dans un climat garantissant la liberté de pensée et d’expression.
Le député de la FGD soulève un autre point non moins important, à savoir le manque d’émissions de sensibilisation sur les médias et qui impliqueraient des spécialistes nationaux et étrangers crédibles pour éclairer l’opinion publique. Sans parler de la nécessité d’encourager les initiatives privées visant à simplifier les notions scientifiques aux citoyens pour lutter contre le charlatanisme et des lectures populistes qui pourraient être fatales pour la sécurité des Marocains.
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