A l'aéroport de Marrakech, la situation très tendue ces derniers jours commençait à se normaliser dimanche.
La suspension des liaisons aériennes avec les pays européens les plus touchées, l'Espagne puis la France, a été mise en place vendredi, étendue samedi à d'autres pays puis dimanche au monde entier.
Le Royaume a accueilli en 2019 quelque 13 millions de visiteurs.
Les autorités ont accepté de discuter "au cas par cas" pour autoriser des vols spéciaux. Plusieurs avions vers l'Europe, notamment la France, l'Allemagne, l'Espagne ou la Belgique, sont partis dimanche. Une quarantaine de vols devaient opérer entre dimanche et lundi vers la France.
A l'aéroport de Marrakech, le calme régnait dans le grand hall. Des centaines de personnes ont fini par trouver des solutions.
Parallèlement, Sebta et Mellilia ont partiellement rouvert leur portes marocaines pour permettre aux touristes européens d'accéder aux ferries vers l'Espagne.
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Eux aussi pris par surprise, des milliers de Marocains sont également bloqués dans des aéroports, notamment en France, mais aussi dans des ports espagnols.
Alors que l'Europe est devenue l'épicentre de la pandémie, le Maroc est épargné. Si les cas détectés ont triplé en trois jours, on n'en est à ce jour qu' à 28 situations, valeur dimanche -dont un décès et une rémission. Le ministre des Transports figure parmi les contaminés mais les autres membres du gouvernement ont été testés négatifs.
Un fonds spécial de 10 milliards de dirhams dédié à la gestion de la pandémie va être débloqué pour la "mise à niveau" du dispositif médical mais aussi pour amortir l'impact économique de la pandémie notamment dans le secteur du tourisme.
Le Royaume de 35 millions d'habitants compte quelque 1.600 lits en service de réanimation, dont 250 sont actuellement réservés pour les potentiels patients contaminé.
Les établissements scolaires et les universités ont été fermés, tous les événements culturels et sportifs annulés et les rassemblements publics de plus de 50 personnes sont interdits.
