Depuis quelques jours, on connait les membres du comité de pilotage de l’organisation de la COP 22 à Marrakech qui se tiendra du 7 au 18 novembre prochain, avec à sa présidence Salaheddine Mezzouar, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération. Dès lors, les équipes en charge de l’organisation ont commencé à s’activer, avec entre autres, la finalisation des documents des premiers appels d’offres pour la sélection des partenaires qui les accompagneront.
Ainsi, ces documents nous apprennent que ce sont, en tout, quelque 25.000 participants qui sont attendus pour cette grand-messe du climat. Seuls 13.000 d’entres eux seront accrédités par le secrétariat général de la convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC) pour l’accès à la «zone bleue» de l’ONU.
Le site qui accueillera l’événement, en l’occurrence à Bab-Ighli à Marrakech s’étend sur 25 ha et sera aménagé en quatre parties distinctes. La première, certainement la plus sécurisée, est la fameuse zone bleue qui relèvera directement du SG de la CCNUCC. Ce seront d’ailleurs les équipes de l’ONU qui en assureront la sécurité à l’intérieur. Seules les personnes accréditées par l’organisation internationale pourront y avoir accès.
Les autres espaces du site devraient inclure une «zone société civile» et une «zone innovations» qui sont des espaces fonctionnels équipés de réseaux et d’équipements nécessaires à la mise en place de stands. Des espaces extérieurs communs incluant des aires de rencontres et détente, des parkings et des espaces techniques seront aménagés.
Il est à noter que près des 3/4 des Etats présents à la convention sont conviés à participer à des réunions dites d’avant-session durant la semaine qui précède l’ouverture officielle de la COP22. Ces réunions, organisées par groupes de pays, visent à préparer des positions communes à chaque groupe en prévision des négociations lors de la conférence.
L’enjeu de cette 22ème édition est double. D’un côté il s’agira de débattre de la mise en œuvre du nouvel accord Climat adopté à Paris en décembre dernier. D’un autre côté, il s’agit pour le Maroc de mettre en valeur son rôle en tant que pionnier au niveau africain en terme de mise en œuvre de stratégies de réduction des émissions de gaz à effet de serre, notamment en recourant aux énergies renouvelables.