Le ministre de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication, Mohamed Mehdi Bensaid, a déclaré, mardi, devant la Commission de l’enseignement, de la culture et de la communication à la première Chambre du Parlement, qu’«il n’avait pas le droit de s’ingérer dans les affaires du Conseil national de la presse (CNP) ou de démettre un membre de la commission provisoire chargée de la gestion du secteur de la presse et de l’édition».
Cette réplique du ministre, explique Assabah dans son édition du jeudi 13 novembre, vient en réponse à des parlementaires de l’opposition qui lui avaient demandé d’intervenir en vue de mettre un terme à la commission provisoire chargée de la gestion du secteur de la presse et de l’édition.
Ces parlementaires, fait remarquer le quotidien, auraient omis qu’une telle institution est régie par les lois en vigueur afin de s’acquitter de sa mission relative à l’autorégulation du secteur de la presse et de l’édition. Et ce, en veillant au respect de la liberté de la presse, des règles déontologiques et en contribuant à l’évolution du cadre légal.
Quant aux conflits internes au sein du secteur, poursuit Assabah, le ministre de tutelle a indiqué que cette polémique serait enterrée par les prochaines élections relatives à la mise en place du Conseil national de la presse dans sa nouvelle configuration.
Le gouvernement, a expliqué le ministre, ne pourrait pas remplacer le CNP, mais s’est engagé à baliser la voie légale pour la mise en place de l’institution par la législation à laquelle contribuent les parlementaires de l’opposition et de la majorité, à travers des amendements fondamentaux.
Lors de la même intervention, le ministre a plaidé en faveur d’un secteur médiatique fort et structuré, faisant allusion aux expériences de certains pays européens et arabes où le secteur a été réorganisé avec des institutions médiatiques dont certaines emploient entre 600 et 1.000 journalistes.
Et d’affirmer sa volonté de relever le défi du développement numérique et de la mise en place d’un modèle économique de l’entreprise de presse, avec la participation des professionnels du secteur qui ont contribué au projet dans ce sens à travers la commission provisoire chargée de la gestion du secteur de la presse et de l’édition.








