Face au chef du gouvernement, assis aux côtés de Lahcen Daoudi, ministre de l'Enseignement supérieur, le président sortant du mouvement des étudiants du parti de la Lampe, Rachid Adouni, s'en est pris à cette politique qui pénalise le savoir, l'innovation et la motivation.
Face à un Benkirane pensif et à un Daoudi évasif, le président des étudiants de la mouvance islamiste du PJD a jugé "faible" la bourse qu'octroie le gouvernement aux étudiants, proposant de la relever à 3.000 dirhams par mois. Rachid Adouni a aussi déploré les restrictions que rencontre, selon lui, son mouvement au niveau de l'organisation des activités partisanes et culturelles. Il a aussi dénoncé la "violence sévissant dans les facultés”, amputant la responsabilité à un mouvement de gauche radical.
En présence de 300 militants, le 6ème congrès estudiantin du PJD dont les travaux s'achèvent samedi, doit élire un nouveau président, les membres du bureau exécutif ainsi que ceux du Conseil national.