Ni les officiels italiens, ni leur opinion publique, ne doivent désormais être dupes de l’exploitation politicienne du programme estival: «colonies de vacances au profit des enfants des camps de Tindouf», par un front séparatiste à la moralité très douteuse.
«Nous sommes convaincus que ces initiatives constituent une tentative de camouflage des souffrances prévalant dans ces camps, où nous avons eu la possibilité, lors de récentes rencontres, de prendre connaissance des violations des droits fondamentaux tels que stipulés par la Convention de Genève sur les Réfugiés, et qui représentent une manoeuvre politique d’instrumentalisation sur le dos des enfants, comme cela a déjà été dénoncé au conseil des droits de l’Homme à Genève», s’insurge, en effet, l’Institut de recherche, d’économie et de politique internationale (IREPI), par la voix de son président, Domenico Letizia, dans un communiqué parvenu à le360.
«Nous appelons les institutions italiennes à ne pas se faire duper par la propagande du Polisario, et demandons à la communauté internationale de trouver une solution politique et définitive aux différends régionaux», a-t-il enchaîné, en se demandant si «nos institutions démocratiques sont au courant des accusations de crimes contre l’Humanité, à l’endroit du Secrétaire général du Polisario, Brahim Ghali, sans oublier que plus de 28 chefs de la direction du Polisario ont fait l’objet de mandats d’arrêt internationaux de la part de la justice espagnole».
Bien évidemment, les Marocains d'Italie ne pouvaient rester indifférents à cette grossière supercherie algéro-séparatiste nommée abusivement "Colonies de vacances au profit des enfnats sahraouis".
Nombre d'entre eux se sont en effet manifestés, via des ONG telles que l'Union nationale des Marocains de l'étranger-Italie (UMME), ou encore le Réseau des Associations de la communauté marocaine en Italie (RACMI), pour démasquer l'imposture.
Que peut-on, en effet, attendre d’un serial-violeur, en l’occurence le chef du polisario Brahim Ghali, qui fait déjà l’objet en Espagne d’une plainte pour le viol qu’il avait sauvagement perpétré sur Khadijatou Mahmoud, du temps où ce dernier officiait en tant que « représentant du polisario à Alger »?
Cet énergumène se soucie-t-il, réellement, des enfants ?
Que dire, alors, du lait des nourrissons offert par des institutionnels européens mais qui est détourné, comme l’avait pointé en 2015 l’Office anti-fraude européen (OLAF), entre autres dons octroyés à titre humanitaire à la population séquestrée à Tindouf, et qui sont revendus, avec la complicité criminelle des officiers algériens, dans les souks de Nouadhibou (Mauritanie), Bamako (Mali), voire à Alger?
Polisario, d'une imposture à l'autreL’image que veut se donner la bande séparatiste et son mentor algérien, à travers ces «colonies de vacances», est trompeuse.
Mais passons, car, d’autres impostures méritent d’être dévoilées aux institutionnels italiens, autant qu'à l’opinion publique. Les « colonies » du polisario, qui sont épinglés par les rapports des ONG de défense des droits de l’Homme pour l’embrigadement des enfants au sein de sa soi-disant «armée», ne profite pas réellement à leurs destinataires, c’est-à-dire les enfants infortunés qui croupissent dans les camps de Lahmada. Souvent, ce programme est mis à profit des enfants des dirigeants séparatistes, ainsi qu’à ceux des officiers de l’Armée nationale populaire (ANP).
Les institutionnels italiens, autant que ceux d’Espagne ou de France, ne doivent pas s’y tromper en finançant, aux frais de leurs contribuables, des vacances au profit des enfants des notables séparatistes et autres haut gradés de l’armée algérienne.