Alors que les tractations pour constituer le gouvernement battent son plein, et n’ont pas encore livré tous leurs secrets, des noms de prétendant à la présidence de la Chambre des représentants commencent à circuler.
Le quotidien Assabah fait savoir dans son édition du lundi 24 octobre que les élections pour la présidence de la première chambre du parlement risquent de prendre du retard du fait des négociations entre les partis politiques pour constituer la majorité. Mais malgré cela, le poste de président se jouera entre le président sortant Rachid Talbi El Alami, si le RNI participe au gouvernement, et Habib El Malki de l’USPF, au cas où le parti de la rose et celui de l’Istiqlal se joignent à la coalition gouvernementale.
Le quotidien précise qu’il sera difficile pour le PJD de diriger le gouvernement et le Parlement comme ce fut le cas pour le gouvernement de l’alternance où les deux présidences revenaient à l’USFP avec Abderrahmane Youssoufi, Premier ministre et Abdelouahed Radi à la tête de la Chambre des représentants.
Des sources internes au PJD ont signalé que Abdelilah Benkirane souhaiterait utiliser la carte de la présidence pour mieux négocier avec les autres partis politiques. Selon les mêmes sources, la participation du RNI au prochain gouvernement est encore possible, car le secrétaire général du PJD ne veut pas se passer de Aziz Akhannouch, le super ministre de l’Agriculture, au cas où il est porté à la tête du parti de la colombe. Si ces deux partis trouvent un accord, Habib El Malki sera en mauvaise posture, et ce malgré le soutien du parti de l’Istiqlal.