Centrafrique: Hicham, ce vaillant officier marocain qui est mort pour la paix

Le casque bleu marocain, prénommé Hicham, de grade officier, est décédé mardi après-midi dans une attaque survenue à une soixantaine de kilomètres de la localité d’Obo, dans le sud-est de la République centrafricaine.

Le casque bleu marocain, prénommé Hicham, de grade officier, est décédé mardi après-midi dans une attaque survenue à une soixantaine de kilomètres de la localité d’Obo, dans le sud-est de la République centrafricaine. . Le360 : Adil Gadrouz

Deux casques bleus marocains de la mission de paix onusienne en République centrafricaine(MINUSCA), ont été tués mardi 3 janvier lors d'une attaque menée contre leur convoi. La photo de l'un des deux regrettés, de grade officier, provoque un profond émoi sur la Toile. Nos condoléances.

Le 05/01/2017 à 12h00

La photo de l'un des deux soldats de la paix marocains tués mardi après-midi dans une attaque ignoble perpétrée par des éléments armés au sud-est de la ville de Bria, en République de Centrafrique, vient d'être diffusée par FAR-Maroc, site marocain spécialisé dans les questions de Défense. Il s'agit d'un jeune officier des Forces armées royales (FAR), décédé avec un autre camarade alors qu'ils assuraient l’escorte d’un convoi de camions transportant du fuel de la localité de Zemio à destination d’Obo.

Cette perte, dont les médias nationaux et internationaux ont fait un large écho, a suscité un profond émoi, ici comme ailleurs. Comme vient de le rapporter Le360, "les membres du Conseil de sécurité ont exprimé leurs sincères condoléances et leur sympathie à l'égard des familles des casques bleus tués, du gouvernement du Maroc et de la MINUSCA".

Le Conseil a également condamné fermement les attaques et actes de provocation à l’égard de la MINUSCA, soulignant que les attaques ciblant des soldats de la paix s’apparentent à des “crimes de guerre”.

Par ailleurs, il a appelé les autorités centrafricaines à diligenter d’urgence une enquête sur cette attaque et à traduire ses auteurs en justice.

Hier mercredi, le chef de la MINUSCA, Parfait Onanga-Anyanga, avait assuré, dans un communiqué, que “tout sera mis en œuvre pour traquer et mettre la main sur les auteurs de ces attaques afin qu’ils soient traduits en justice”. 

Par Ziad Alami
Le 05/01/2017 à 12h00