Absent depuis près de deux mois, le député et président de la préfecture Mers Sultan à Casablanca, Mohamed Boudrika, suscite la colère de l’opposition au niveau local. L’absence de l’élu entrave en effet le fonctionnement de la préfecture. En effet, plusieurs demandes et dossiers des habitants n’ont pas pu être examinés, relate le quotidien Al Akhbar dans son édition du 1er mars.
D’après l’opposition locale, les commissions permanentes de la préfecture ne se sont pas réunies depuis des mois, avant même l’absence de Mohamed Boudrika, qui a dû quitter le Royaume pour des raisons de santé.
Pour illustrer le blocage, les sources du quotidien citent à titre d’exemple les autorisations commerciales et les autorisations de construction qui n’ont pas été délivrées aux demandeurs, d’autant que le président de la préfecture, Mohamed Boudrika, n’a pas délégué sa signature à ses adjoints.
Certains pouvoirs ne peuvent effectivement pas être délégués, conformément à des directives de la commune de Casablanca, comme la signature des autorisations commerciales et des autorisations de construction. Cette situation crée donc un blocage, dénoncé par les élus de l’opposition mais aussi par les habitants.
Pour rappel, les élus de l’opposition ont tenu une réunion avec Mohamed Boudrika le 5 janvier dernier. A l’issue de cette réunion, le président de la préfecture a demandé à l’ensemble des élus de coordonner avec ses quatre adjoints pour la gestion des services de la préfecture et les demandes des citoyens.