Le phénomène de transhumance se poursuit. Et prend d’autres formes dans le paysage politique marocain. A Casablanca, le président du conseil préfectoral de Casablanca Mohamed Mansar vient de retourner au parti de la «balance» qu’il avait balancé en 2009 pour prendre le «Tracteur» d'où il a été expulsé dernièrement. Samedi 21 février, une rencontre a été organisée dans la préfecture de l’arrondissement de Sidi Bernoussi pour accueillir le «revenant» en présence de plusieurs leaders du parti de l’Istiqlal. Mohamed Mansar avait pris les commandes du conseil préfectoral de Casablanca en 2009, grâce au soutien du Parti authenticité et modernité (PAM) qui avait noué alors une alliance avec le Rassemblement national des indépendants (RNI) et l’Union constitutionnelle (UC). Avec ce revirement, le président désormais sous les couleurs de la «balance» se retrouve sans majorité au sein de cette assemblée préfectorale composée de 32 membres. C’est dire que d’ici la fin du mandat aucun projet ne sera validé au sein de cette instance-élue dont l’ordonnateur est le wali du Grand Casablanca.
Par Khalid Mesfioui
Le 22/02/2015 à 16h30