La Commission économique et sociale des Nations unies pour l'Asie occidentale (CESAO) a assené un coup dur à l’Algérie en adoptant la carte complète du Maroc lors des travaux du forum arabe pour le développement durable qui s’est tenu, dernièrement, à Beyrouth.
Le quotidien Al Akhbar rapporte, dans son édition du week-end (19 et 20 mars), que la délégation algérienne a protesté contre l’affichage de la carte officielle du royaume intégrant le Sahara marocain en menaçant de se retirer de ce colloque.
Mais les responsables de la commission onusienne n’ont pas cédé à la pression des Algériens et ont confirmé l’authenticité des cartes adoptées au cours de ce conclave. Des sources parlementaires indiquent que lors d’une séance consacrée à la collecte des données, le directeur du département des technologies de l’information, Haidar Fraihat, a exposé les cartes des pays arabes.
Mais à la fin des travaux de cette séance, le responsable onusien a été abordé par la délégation algérienne pour contester l’exactitude des cartes exposées. Les Algériens ont demandé au docteur Haidar Fraihat de ne plus afficher, à l’avenir, ces cartes, dans la mesure où le Sahara marocain est une zone de conflit. Les membres de la délégation marocaine qui participaient à ce forum ont rencontré le directeur onusien pour lui donner des explications sur ce sujet. Il a alors réitéré l’authenticité de ces cartes qui ont été, précise-t-il, adoptées et validées par les Nations unies.
Le quotidien Al Akhbar rapporte que le rideau est tombé, jeudi dernier, sur le forum arabe pour le développement durable de l’année 2022, organisé sous le thème «relance et résilience». Un conclave qui a été organisé par la Commission économique et sociale des Nations unies pour l'Asie occidentale avec la participation de la Ligue arabe.
Le chef de file de la délégation marocaine a indiqué lors de son intervention que le royaume est convaincu que la conjugaison des efforts de tous les acteurs va booster la protection sociale dans les pays arabes. Sa réalisation, poursuit-il, constitue la passerelle principale vers la promotion de l’élément humain et l’édification d’une société où règne la justice sociale et territoriale.