"Il existe des difficultés et des défis à relever, mais le bilan de l’action du gouvernement depuis son investiture en janvier 2012 est positif et satisfaisant", a déclaré lundi soir à Rabat le ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement, Mustapha El Khalfi, lors d’une rencontre avec la presse.
Pour argumenter, le ministre a cité le "taux de croissance en 2013 qui est monté à 5%, le tourisme qui a rapporté lors du premier semestre de la même année plus de 38 milliards de dirhams, le record établi en été par les Marocains du monde dont le nombre de visiteurs a atteint 2,5 millions de personnes". Selon lui, "les investissements étrangers ont connu, entre 2012 et 2013, un bond de 32% , la fonction publique a embauché 37.000 personnes en plus du secteur privé qui a réalisé un bon score en recrutant 144.000 employés".
A ce bilan positif, Mustapha El Khalfi -qui était l’invité du site Hespress- a ajouté d'autres éléments importants : "le taux de chômage a été maintenu à 9%, les grèves au nombre de 127 seulement ont baissé de 50% par rapport à 2012, les bourses d’étudiants ont été revues à la hausse à l’instar du seuil des pensions de retraités, l’aide aux PME a augmenté (1,5 milliard de dirhams entre 2012 et 2013), et le déficit commercial a reculé de 6 milliards de dirhams pour la même période".
Le "Oui, mais..." d'El Khalfi
La maîtrise des instruments macro-économiques, dont le déficit budgétaire et la stabilité dont jouit le pays, est essentielle pour orienter et guider les perspectives d’investissements étrangers pour le Maroc", a souligné Mustapha El Khalfi, affirmant que la "bonne gouvernance a permis aussi d’enregistrer des épargnes budgétaires affectées à d’autres secteurs". "Certes, l’indexation des prix de certains produits pétroliers aux marchés internationaux est un acte impopulaire mais le pays en sortira grandi, ses intérêts se placent au-dessus de tout", a-t-il encore affirmé.
Le gouvernement a en outre élaboré, a poursuivi le ministre, quelque 199 textes de loi dont des textes organiques et comptent adopter après la rentrée parlementaire une série de lois organiques devant asseoir les dispositions de la constitution. "Il existe des obstacles objectifs devant le gouvernement. Nous espérons les surmonter grâce au dialogue", a-t-il conclu.