L’ex-chef du gouvernement, Abdelilah Benkirane, revient en force sur la scène médiatique. Dans une réunion qui a rassemblé les parlementaires du PJD, le secrétaire général a tenu à «clarifier» certains points cruciaux dont dépend, selon lui, l’avenir de son parti. La quasi-majorité de la presse arabophone a rapporté les déclarations faites par Benkirane lors de cette réunion.
Dans son édition de ce lundi 24 avril, Akhbar Al Yaoum affirme ainsi que Abelilah Benkirane a confié avoir dû faire face à «un énorme séisme politique» lorsqu’il a été démis de la responsabilité de constituer un gouvernement. Le secrétaire général du parti islamique a, lors de son intervention, appelé les parlementaires de son parti à faire la distinction, vitale, entre deux types d’approches: celle des groupes religieux et celle que les partis politiques sont censés adopter pour faire de l'intérêt de la Nation la grande priorité.
Le quotidien Al Akhbar rapporte pour sa part que, devant un parterre de parlementaires issus du PJD, le SG du parti a affirmé que les citoyens n’avaient pas accepté de le voir relevé de ses fonctions de chef du gouvernement. D'ailleurs, pour lui, sa révocation aurait été «préparée bien avant».
Assabah, dans son édition de ce lundi, se fait également l'écho des déclarations de Benkirane, précisant que le secrétaire général du parti islamiste s’est attaqué directement à l’administration «makhzénienne». Il a ensuite nuancé son propos en déclarant que sa révocation ferait office d’un véritable test politique.