Les embûches qui entravent la bonne marche du train de l’éducation nationale continuent de se multiplier. Ainsi, après la crise provoquée par les nouvelles mesures instaurées pour le mouvement national des enseignants et des enseignantes, c'est l’opération de correction des épreuves du baccalauréat qui risque d’être paralysée dans certaines académies régionales. En effet, les enseignants chargés de la correction dénoncent les conditions dans lesquelles se déroule cette opération.
Le quotidien Assabah affirme, dans son édition de ce mardi 13 juin, que les enseignants de philosophie, de sciences de la terre, de physique et de langue française ont suspendu les corrections des épreuves dans plusieurs centres d’examen, notamment dans les lycées El Mokhtar Soussi et Ibn Rochd, relevant de la direction provinciale de Sid Bernoussi, à Casablanca.
Les sources du quotidien précisent que ces enseignants protestent contre l'obligation de saisir les notes des matières corrigées dans le système de gestion scolaire «Massar», lorsque cette tâche devrait revenir à la commission provinciale chargée de la gestion dudit système et indemnisée pour mener à bien cette mission. La saisie des notes relève, en effet, des compétences des directions informatiques au niveau de chaque direction provinciale, ajoute Assabah.